L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) vient de publier les premiers résultats pour l’année 2014. Comme les derniers rapports, les tendances se confirment : les paris sportifs sont le secteur porteur, tandis que le turf et le poker sont sur le déclin. Sans surprise, on voit des opérations stratégiques valider l’hypothèse : Winamax se lance dans les paris sportifs, tandis que le PMU essaie de réduire son exposition au turf en communiquant sur son activité de paris en ligne. Pour le moment, il s’en sort d’ailleurs plutôt bien puisqu’il se place en deuxième position en termes de part de marché, derrière BetClic.
1er trimestre : les paris sportifs explosent encore dixit l’ARJEL
Les opérateurs de paris sportifs se frottent les mains : Encore ce trimestre, les paris ont continué leur essor avec une croissance de 25% des enjeux par rapport au même trimestre en 2013. Et ce ne sont pas les JO d’Hiver de Sotchi qui ont tiré l’activité vers le haut puisque seulement 1.8 millions d’euros de mises ont été enregistrées… C’est tout simplement le football qui continue d’attirer les amateurs de paris sportifs, avec 70% des mises qui sont placées sur ce sport. Sans grande compétition, c’est tout simplement une croissance stable qui est la raison pour cette croissance de l’activité.
Le prochain trimestre s’annonce tout aussi radieux pour les sites de paris en ligne qui voient en la Coupe du Monde une opportunité de repasser dans le vert. Rappelons que l’année dernière, la perte nette de tous les opérateurs de marché était de plus de 20 millions d’euros, ce qui devrait certainement s’équilibrer cette année. Rappelons que la première Coupe du Monde (2010) quelques semaines après l’ouverture du marché des jeux en ligne avait drainé 60 millions d’euros de mises, tandis que l’Euro 2012 en avait généré 30 millions. En fonction des performances de la France lors de ce Mondial, on peut largement envisager un enjeu supérieur à 100 millions d’euros sur le tournoi de football…
Réponse dans le prochain rapport de l’ARJEL !